Année 2018

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Satisfaction




Lundi 9 juillet 2018
Mis en ligne le 20 juillet 2019 14 juillet 2020
 
C'est arrivé un 8 juillet... il y a dix-huit ans. Ce jour là j'entrai en résonance avec l'écriture d'une inconnue.
En lisant ses mots je trouvai une similitude de pensée extrêmement bienfaisante. Instantanément me vint l'irrépressible nécessité, l'incoercible envie de lâcher mes mots. De les libérer d'une retenue qui n'avait plus lieu d'être. Car, quelque part sur cette terre, existait un alter ego. Je n'étais plus seul.

Difficile d'expliquer cette sensation indubitable, cette évidente certitude d'avoir trouvé comme une soeur. Un être en concordance. Elle fut ma première lectrice. Son appréciation, implicitement, m'autorisa à rendre pubic ce journal quelques jours plus tard.

Ainsi débutait l'aventure qui occupa une grande partie de mon existence, la malaxa, la pétrit quelques années durant. Aujourd'hui le canal de l'écriture s'est presque totalement refermé, n'ayant plus de nécessité d'être, mais tout ce qui s'est vécu "ici" c
ontinue d'inspirer discrètement mon approche de l'existence.
 

Aussi, je vais utiliser cette date anniversaire pour témoigner de quelque chose qui me tient à coeur : ma satisfaction en regardant le chemin parcouru. Car grâce au "travail" que j'ai entrepris et mené à bien, grâce aux rencontres que j'ai faites et à ce que j'en ai appris, déduit, compris, j'ai pu m'affranchir d'un certain nombre de carcans. J'ai pu m'extraire de la gangue qui m'enserrait et atteindre un degré de liberté et de bien-être existentiel supérieur à ce que j'aurais pu imaginer.

Oui, c'est de l'autosatisfaction pure.

Ma vie me plaît. Je me sens bien en celui que je suis. Bien sûr je pourrais préférer être autrement, mais j'en suis venu à m'accepter tel que je suis. Avec ma singularité et mes limites. J'ai trouvé mon équilibre, connaissant bien mes potentialités et les domaines où je ne suis pas très à l'aise, que j'évite. Ainsi je connais le périmètre de ma zone de confort, que je garde à l'esprit dès que je flirte avec ses imites.

Je reste quelqu'un de discret, qui manifeste peu ses émotions. Ma vie intérieure est paisible, sauf rares excepions. Je m'épanche de moins en moins, préférant être à l'écoute des autres. Il paraît que je suis un bon écoutant...

Cette connaissance de moi-même me permet d'accompagner le couple de mes parents vieillissants sans me laisser prendre dans la dynamique très complexe de leur relation.

[Texte resté inachevé. Oublié, publié un an deux ans plus tard]



 







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