2000 - 2024




Dernière mise à jour - Archives -
M'écrire







Itinéraire ? Témoignage ? Introspection ? Journal ?
Autoanalyse ? Exploration ? Lettre ?
Un peu tout ça à la fois...

Introspection offerte aux regards, l'expérience de l'écriture en ligne m'a d'abord permis de me découvrir, grâce au regard des lecteurs et aux éventuels courriers qu'ils m'adressaient. Centrées sur le choix d'oser être soi, gravitant autour de l'amour et ses variations, les réflexions partagées ont pu en effet susciter un effet de miroir chez le lecteur. Ce partage a été une dimension essentielle de ma démarche, à l'origine. En proposant mes pensées, je présupposais qu'elles pouvaient aider quelqu'un dans son propre cheminement.

A l'origine les thèmes de réflexion les plus fréquemment abordés ont été les rapports avec autrui, l'estime de soi, la séduction, la fidélité à l'autre et à soi. À partir de 2003 une part importante du journal a été consacrée à la découverte de ce que pouvait être une amitié amoureuse, puis de ce qu'implique l'amour vécu en double, à grande distance et au su de chacune des personnes concernées.

Entre septembre 2004 et fin 2011 ce sont les conséquences d'une double séparation, ainsi que les apprentissages qui en découlent, qui auront été le sujet quasi exclusif de ce journal.

Sans que ce soit une orientation initialement choisie, l'écriture intime s'est ainsi peu à peu transformée en une sorte de "roman vivant", narrant en direct l'évolution d'un homme avide de vie mais, soucieux des autres, en proie au doute et à l'incertitude. L'expérience m'a toutefois montré les limites d'une trop grande transparence.

Ainsi, de janvier 2012 à octobre 2013 une "crise de confiance" m'amena à m'interroger sérieusement sur la pertinence de ma démarche de publication. De ce fait aucun texte ne fut mis en ligne. Les rares qui furent écrits durant cette période seront finalement publiés en une seule fois, le 1er novembre 2013.

En 2014 il m'est apparu que le journal s'était transformé en une sorte de longue lettre autobiographique adressée à divers destinataires identifiés : les lecteurs fidèles, une "lectrice-amie perdue", et moi-même. Ce constat m'a conduit à prendre davantage de recul, avec une raréfaction des écrits.

Une nouvelle interruption de publication eut lieu trois ans plus tard, à partir de 2017, avec une quasi extinction des écrits. Leur mise en ligne tardive eut lieu en juillet 2020.

Un an plus tôt, et donc sans le publier immédiatement, j'avais mentionné mes questionnements autour d'un éventuel fonctionnement cérébral "atypique". il n'est en effet pas commun de consacrer autant de temps à décortiquer et analyser des enjeux relationnels complexes. La confirmation d'une neuroatypie (HPI, dit "Zèbre") interviendra en novembre 2020.

Après 2020 le journal s'est orienté vers une acceptation du réel. Il s'agissait d'un travail de renoncement ayant pour objectif un complet apaisemement intérieur.

Finalement j'ai choisi de mettre un terme à l'expérience à l'issue de plusieurs mois de réflexion : à l'évidence je ne suis jamais parvenu à faire abstraction du potentiel regard de mon amie devenue silencieuse. Cette "présence", d'essence imaginaire, devenait une entrave. J'ai clos ce journal le 10 septembre 2024.











Historique Alter et ego




Idéal et réalité
Version test (0.0): 22 février 2000
Version lancement (1.0): 8 juillet 2000
Version modifiée (1.2): 8 juillet 2001
Alter et ego
Nouvelle version (2.0): 1 janvier 2003
Version 2.1: 6 janvier 2005
Version 2.2 : 11 août 2007 --> supression du lien vers les archives (rétabli en juin 2008)
Suspension de publication de janvier 2012 à novembre 2013
2017 : les pages deviennent annuelles (mensuelles auparavant)
Suspension de publication de janvier 2017 à juillet 2020
Fermeture le 10 septembre 2024

Alter et ego (Carnet)
Ajout d'un blog complémentaire: 11 août 2005


Extrait du texte fondateur, véritable révélation qui fut à l'origine de ma démarche d'écriture. L'expérience m'apprendra que la mise en pratique nécessite d'y apporter nuances et modération.
«Je suis maintenant devenue effrontément désinvolte avec les confidences. Quel contraste, et quel soulagement !

Avant, je croyais qu'en parlant de mes problèmes j'allais dévoiler mes vulnérabilités... montrer mes faiblesses... et oui, je pense même que j'en avais honte. Pourtant... pourtant ! n'est-ce pas justement faire preuve d'une sorte de force que d'être transparent ? Je dirais même que cette transparence me rend plus forte. Je ne camoufle plus, j'expose. Je ne refoule plus, je mets à jour. Je n'enfouis plus, je mets à vif.

C'est devenu ma libération »

"L'extraordinaire liberté de la désinvolture" - L'incrédule, octobre 1999