- Mois
   d'août 2002
   
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      - Extrêmement
      modéré
      
      -  
      
      
-  
   
 
 
      - Jeudi 1 août
      
      
-  
      
      
         - Hasard ou convergence?
         Alors que j'avais vaguement (l'hésitation
         étant due à l'heure tardive) l'idée
         d'écrire sur un sujet qui avait fait "tilt",
         voilà que je reçois un message... qui
         évoque justement ce sujet!
         
         
-  
         
         
- Pas vraiment hasard puisque
         le message en question commentait un des miens, dans lequel
         je parlais des positions
         médianes. Un
         thème qui m'est cher...
         
         
-  
         
         
- J'avais oublié qu'il
         en était question dans mon message, mais apparemment
         quelque chose dans mon inconscient travaillait encore sur le
         sujet. Voilà pourquoi je ne pense pas qu'il s'agisse
         d'un hasard. De plus en plus je vois ces "hasards" comme des
         rencontres de circonstances orientées. On se met en
         position de favoriser les hasards, sans même en avoir
         conscience.
         
         
-  
         
         
- Bon, il y aurait de quoi
         réfléchir plus loin, mais ce n'était
         pas mon sujet de ce soir.
         
         
-  
         
           
- Voila ce qui a
         suscité mon envie de consigner mes réflexions
         ici: « il est très difficile de se
         soustraire de nos préjugés. Mais si on en a
         conscience et qu'on essaie de s'en extraire, c'est
         déjà une bonne piste. Pour ça que je
         préfère toujours les propos médians
         (qui réfléchissent en stéréo)
         par rapport aux extrêmes (bien que ces derniers
         poussent les médians à la
         réflexion!).
         
         
-  
         
         
- Mouais...
         en fait il faut des extrêmes pour titiller les
         médians et des médians pour modérer les
         extrêmes. Le seul truc qui ne marche pas c'est
         extrême d'un coté contre extrême de
         l'autre» (vous
         permettez que je cite sans vergogne mon message posté
         sur un forum?).
         
         
-  
         
         
- Réfléchissons...
         
         
-  
         
         
- Je passe des heures
         à discuter avec des gens qui ont les avis aussi
         divers que leur façons de les exprimer. Il y a les
         plus modérés, qui argumentent,
         écoutent, discutent, acquièscent... ou
         resistent. Il y a aussi les extrêmistes de tout poil,
         sûrs d'eux-même et généralement
         (pas toujours) agressifs, dénigrant leurs
         adversaires, quand ce n'est pas méprisant ou
         insultant. Charmants personnages... Et il y a bien sûr
         toutes les positions intermédiaires.
         
         
-  
         
         
- Je me suis rendu compte que
         je discutais assez peu avec les modérés, me
         contentant de les lire et apprécier la justesse de
         leur point de vue. Au contraire, je suis
         irrésistiblement attiré vers les propos
         orientés, comme si je cherchais la discussion afin de
         modérer leurs excès. Par contre je renonce
         vite lorsque je constate que mes interlocuteurs sont
         bornés et, finalement, forcément
         limités dans leur ouverture aux idées des
         autres.
         
         
-  
         
         
- En fait, j'ai longtemps
         critiqué les gens trop extrêmistes en disant
         qu'on ne pouvait pas discuter avec eux puisqu'ils ne
         changeaient pas d'avis. Et inversement, les
         extrêmistes radicaux ne supportent pas la
         neutralité qu'ils semblent considérer comme un
         manque de caractère. Le "consensus mou" m'a t'on
         rétorqué un jour.
         
         
-  
         
         
- Et là, je me rends
         compte que ces oppositions sont complémentaires. S'il
         n'y avait que des positions neutres, on s'ennuierait
         peut-être vite. S'il n'y avait que des extrêmes,
         ce serait une lutte permanente et aucun consensus ne serait
         jamais possible. Me considérant comme médian,
         relativement neutre, je me trouve donc en position
         d'interlocuteur privilégié. Je peux tenter la
         conversation avec des tendances fortes d'un coté
         comme de l'autre d'une opinion. Position inconfortable qui
         vaut d'être souvent catalogué comme
         "opposant"... des deux cotés. mais position
         enrichissante parce que bénéficiant de cette
         écoute "en stéréo" des points de vue
         des deux cotés. Et je pense aussi que cette
         capacité à dialoguer montre à des
         esprits partisans qu'on n'est pas nécessairement du
         coté opposé et qu'il existe, justement, une
         voie médiane.
         
         
-  
         
         
- Du coup... ben je ne sais
         plus si la neutralité est LA solution. Les
         médians ont un rôle qui ne prend sa saveur
         qu'en présence d'opinions plus
         marquées.
         
         
-  
         
         
- Ce qui est certain, et
         là je n'en démords pas, c'est que cette
         position médiane, fondée sur la
         capacité à douter, est beaucoup plus
         inconfortable que celle qui consiste à être
         sûr d'avoir raison. Parce qu'une fois qu'on a choisi
         son camp, il n'y a rien d'autre à faire que de suivre
         la ligne continue. Simple et carré!
         
         
-  
         
         
- Par contre, ce goût
         pour la nuance, cette faculté de remettre en cause
         ses impressions me semblent être un excellent chemin
         pour l'épanouissement personnel.
         
         
-  
         
         
- Je me rends compte,
         à l'instant, que les deux formes de dialogue qui
         m'absorbent correspondent à deux sphères
         d'échange. Autour de ce journal c'est tout ce qui est
         de l'ordre de l'intime, du ressenti. Les échanges se
         font en douceur, en sympathie. Nulle agressivité, nul
         extrêmisme. Je suis en relation avec des gens qui sont
         relativement "comme moi".
         
         
-  
         
         
- A l'inverse, sur les
         forums, j'échange dans une autre sphère, celle
         des opinions, en laissant de coté le partage de
         similarités. Je ne cherche pas à y
         établir de contacts plus personnels. Au contraire je
         préfère garder une certaine distance en me
         dévoilant le moins possible (mais on ne se refait pas
         et je me "lâche" de temps en temps).
         
         
-  
         
         
- Je crois que cette
         dichotomie entre les deux sphères communicantes tend
         à s'atténuer. Je dois apprendre à
         élargir les deux champs d'action, dans le but
         d'être davantage moi-même, à l'aise plus
         facilement, plus fréquemment.
         
         
-  
         
         
- Bon... j'ai librement
         dérivé de mon sujet, là...
         
         
-  
         
         
- Ce que je voulais
         signifier, c'est que dans les deux sphères je pense
         être modéré, mais dans l'une je
         m'épanouis en partageant en douceur alors que dans
         l'autre je "milite" pour la modération,
         espérant (vainement?) aider au dialogue entre les
         gens, donc à l'enrichissement mutuel.
         
         
-  
         
         
- Mouais... c'est
         peut-être ça mon problème: me sentir
         avoir un rôle à jouer (minime) pour favoriser
         la communication entre les gens. Parce que je crois
         vachement au pouvoir des mots. Ceux que j'écris ici
         pour moi, ceux que j'échange dans des relations
         privilégiées d'épanouissement mutuel,
         ou ceux des échanges d'opinion qui pourraient
         (devraient) participer à l'amélioration du
         monde.
         
         
-  
         
         
- Oui, je crois que j'ai mon
         tout petit rôle à jouer. Je m'en voudrais de ne
         pas le faire.
         
         
-  
         
         
-  
      
 
 
 
- 
   
 
      -  
      
      
- Intime ou
      opinion?
      
      
-  
   
 
 
      - Samedi 3 juillet
      
      
         -  
         
         -  
         
         -  
         
         
- Je passe beaucoup de temps
         en ce moment à me documenter sur le conflit
         Israelo-palestinien, dont j'entends parler depuis ma petite
         enfance. Pendant très longtemps je n'avais rien
         compris, sauf que c'était une situation très
         complexe, devenue inextricable. Pour moi, une chose
         était claire: Israel était menacé par
         le terrorisme et devait s'en protéger.
         
         
-  
         
         
- Peu à peu, notamment
         après les massacres de Sabra et Chatila, j'ai compris
         que quelque chose changeait. Sans bien savoir ce qui se
         passait, il était évident que l'armée
         Israelienne avait agit d'une façon
         inadmissible.
         
         
-  
         
         
- Puis j'ai suivi toujours
         sans bien comprendre les différents accords de
         paix... et leur enlisement perpétuel. Il y avait
         comme une mauvaise volonté qui faisait jour.
         
         
-  
         
         
- C'est assez
         récemment que j'ai mieux compris l'histoire de ce conflit, fondé sur l'installation
         d'un peuple sur une terre qui n'était pas la sienne.
         Les "méchants" Palestiniens avaient quelques raisons
         d'être amers. J'ignorais, il y a encore cinq ans, que
         les Palestiniens avaient été chassés de
         leurs terres manu
         militari.
         
         
-  
         
         
- Alors doucement je me suis
         intéressé à l'histoire de ce peuple,
         non pas envahi, mais chassé de chez lui par des
         arrangements internationaux qui se sont peu souciés
         de leur sort. Notamment, j'ai entendu des reportages de
         l'émission radio "Là bas si j'y suis", qui donnait la parole à des
         Palestiniens anonymes. Assez bouleversant en fait. Loin de
         l'image qu'en donnaient les médias grand public qui
         se bornaient à n'évoquer que le coté
         politique du conflit.
         
         
-  
         
         
- Depuis mon attention
         était plus soutenue et ma vision des choses nettement
         moins favorable à ce pays d'Israel victime du
         terrorisme. 
         
         
-  
         
         
- Récemment, j'ai
         découvert, via Canclaux, le site Brest-Jerusalem d'Olivier Six. Presque au même
         moment, le journaliste Daniel Mermet qui avait
         réalisé le reportage que j'avais entendu sur
         la Palestine et Israel était mis en procés
         pour "Diffamation et
         discrimination raciale ou religieuse", et clairement accusé par
         ses accusateurs d'être «à l'origine d'une nouvelle
         forme d'antisémitisme» et de soutenir des
         thèses «diffamatoires ou provoquant à
         la haine».
         
         
-  
         
         
- Ayant moi-même
         entendu en partie lesdites émissions, ayant surtout
         entendu ses nombreux reportages depuis des années,
         notamment ceux évoquant les camps de concentration ou
         les ghettos juifs, j'ai été
         sidéré (et totalement incrédule) en
         apprenant ce procès.
         
         
-  
         
         
- C'est à ce moment
         là que je me suis rendu compte de quelque chose
         d'assez pervers: des gens qui se mettent à accuser
         d'antisémitisme les auteurs de toute critique envers
         l'état d'Israel. On a vu d'ailleurs récemment
         au sommet de cet état des responsables
         déclarer que la France était un pays
         antisémite.
         
         
-  
         
         
- Cette façon de faire
         tandancieuse, malhonnête m'a semblé
         particulièrement pernicieuse. Et plus je m'informe
         sur le sujet, plus je suis révolté. Et je n'ai
         pas été le seul puisque 15000 signatures de
         soutien ont été recueillies en une dizaine de
         jours, dont certaines prestigieuses.
         
         
-  
         
         
- Je ne vais pas
         écrire des chapitres la dessus parce que je le fais
         depuis un moment sur le forum que je fréquente. Je
         passe beaucoup de temps à glaner des informations sur
         des sites, d'un coté comme de l'autre, des acteurs de
         ce conflit Israelo-Palestinien. Et plus le temps passe, plus
         je vois une certaine mauvaise foi devenir flagrante.
         J'étais neutre, et il devient difficile de le
         rester...
         
         
-  
         
         
- ________
         
         
-  
         
         
- Moment
         d'hésitation...
         
         
-  
         
         
- Ce que j'ai écrit
         aujourd'hui n'est pas dans le ton habituel de mon journal.
         Dois-je le consigner ici ou créer un espace à
         part?
         
         
-  
         
         
- Suis-je un tout, ou bien
         des personnalités multiples? Est-ce le même
         celui qui livre habituellement ses pensées et celui
         qui polémique sur un forum? Ai-je envie de montrer
         cette dualité de personnages ici?
         
         
-  
         
         
- Voila un moment que je dis
         que j'ai envie de rassembler mes identités en une
         seule, et le moment venu je me demande s'il n'est pas
         préférable de les séparer.
         Préférable pour moi, afin de ne pas me sentir
         "cerné" de plusieurs cotés à la fois.
         Préférables pour les lecteurs qui
         peut-être n'apprécient pas forcément mes
         digressions...
         
         
-  
         
         
- Qu'en sais-je?
         
         
-  
         
         
- Et pourquoi ai-je peur de
         déranger ou décevoir mes lecteurs? N'est-ce
         pas avant tout pour moi que je suis censé
         écrire, et secondairement pour partager avec qui
         veut.
         
         
-  
         
         
- Devrais-je créer une
         section à part de ce journal, afin de tout de suite
         clarifier le contenu: intime ou opinion?
         
         
-  
         
         
- Pfff, que de questions je
         me pose...
         
         
-  
         
         
- Tout ça pour tenter
         de ne pas déplaire!
         
         
-  
         
         -  
      
 
 
 
- 
   
 
      -  
      
      
- En panne
      
      
      
-  
      
      
-  
   
 
 
      - Jeudi 8 août
      
      
         -  
         
         
- Il semble que ma
         dernière entrée et les hésitations
         qu'elle a suscitées ont été suffisantes
         pour me museler. Je savais que je ne l'avais pas mise en
         ligne, et n'étais pas pressé de le
         faire.
         
         
-  
         
         
- A l'instant, je
         m'apprêtais à la supprimer, tout simplement.
         Finalement, après l'avoir succinctement relue, je
         décide d'assumer et de la publier. En revanche j'ai
         supprimé un autre texte, parce qu'il parlait d'un de
         mes collègues diaristes et que ça n'apportait
         rien.
         
         
-  
         
           
- Ceci dit, je crois que je
         suis bel et bien en panne en ce moment. Besoin de vacances
         sans doute...
         
         
-  
         
         
- Je pars pour l'Italie dans
         deux jours, loin de ce qui m'accapare: le boulot... et
         internet. J'abandonne ces forums bouffeurs de temps. Je
         renonce à me poser des questions sur tout, les
         autres, moi. Basta! Envie de rien, de repos.
         
         
-  
         
         
- Nous ne savons même
         pas où nous allons. Juste quelques destinations
         projetées, sans date, sans durée (si ce n'est
         le retour dans deux semaines).
         
         
-  
         
           
- J'ai l'impression
         d'être au bout de quelque chose. D'une année un
         peu folle par la densité de communication que j'ai
         instauré sous diverses formes. Je me demande si
         à la rentrée ne va pas s'instaurer un nouvel
         équilibre. Comme si j'allais pouvoir enfin profiter
         des acquis récents constitués par une
         meilleure connaissance de moi, une image plus favorable, une
         (relative) insouciance sur ce qu'on peut penser de moi,
         davantage de confiance en moi afin d'oser exprimer mes
         opinions...
         
         
-  
         
         
- Bref, me rapprocher un peu
         plus près de celui que je me sens être.
         
         
-  
      
 
 
 
- 
   
 
      -  
      
      
- Réflexions
      fortuitement fondamentales
      
      
-  
      
      
        
 
 
      - Samedi 10 août
      
      
-  
      
      
          
         
         - Un jour de plus!
         
         
-  
         
         
- Ouais, la vilaine pluie qui
         sévit en ce moment nous a fait décaler notre
         départ. Il eut été stupide de partir
         faire du camping alors que des pluies diluviennes
         sévissent là où nous devions nous
         rendre. Finalement, ce fut un jour tranquille pour terminer
         bien peinards les bagages. Pfff, c'est une corvée ces
         bagages...
         
         
-  
         
         
- Du coup... un jour de plus
         pour passer un peu de temps sur internet. J'ai
         continué à explorer les débats autour
         de l'action Israelienne et le traitement qu'en fait la
         presse, les critiques vis à vis de cette presse de la
         part de certains milieux juifs... Pas facile de se faire une
         opinion à coup d'infos-propagande d'un coté et
         de l'autre. Cependant, plus le temps passe et plus je vois
         clair dans cet écheveau fort complexe.
         
         
-  
         
         
- Je ne vais pas commenter
         ça ici, parce que ce n'est pas le propos. J'envisage
         de plus en plus sérieusement de faire un site
         à part, exclusivement consacré à mes
         opinons. Je ne crois pas, réflexion faite, qu'on
         puisse mélanger intime et opinion, dès lors
         qu'on s'engage un peu sur des sujets
         controversés.
         
         
-  
         
         
- Le problème c'est
         que j'ai un site en rôdage, mais je ne parviens pas
         à m'y tenir. Forcément, y'a pas d'autres
         lecteurs que moi... alors je manque de motivation. Mais je
         sens que quelque chose sortira un jour. Les forums c'est
         bien, mais ça ne permet pas forcément une
         continuité de la pensée. 
         
         
-  
         
         
-  
         
         - En ce moment sur le forum
         de la CEV a lieu une discussion sur les critères
         d'acceptation d'un journal en son sein. L'objet du litige
         est double: une diariste qui exprime ses pensées en
         vers (poésie), mais sur un thème qui,
         apparemment, passe très mal pour certains membres:
         elle exprime sa foi en Dieu.
         
         
-  
         
         
- Il semble que certains ont
         refusé son adhésion simplement pour la forme
         poétique, qui n'aurait pas sa place sur la CEV.
         Ça se défend... Mais les poésies,
         d'après ce que j'en ai vu, exprimaient des
         évènements du quotidien, manifestement
         vécus par l'auteur. Quel problème y a t-il
         à s'exprimer en vers? Il y en a bien qui s'expriment
         avec des fautes d'orthographe ou des abréviations
         barbares entk...
         
         
-  
         
         
- Plus grave, et de nature
         à titiller mes convictions sur la tolérance,
         d'autres ont refusé le journal sur le fond. Parce qu'il parlait trop
         exclusivement de la foi en Dieu de cette femme. Oui, chaque
         poème était en quelque sorte une ode à
         Dieu, un remerciement pour tout ce que l'auteur ressentait
         comme d'essence divine favorable.
         
         
-  
         
         
- Que l'on ne partage pas
         cette foi "aveugle", je le comprends parfaitement. Mais ce
         que j'ai lu de sa part me semblait montrer un enthousiasme,
         un optimisme à toute épreuve dû à
         la force transmise par une foi très forte. Quelque
         chose de très positif dans sa façon de
         perçevoir le monde.
         
         
-  
         
         
- Or justement, cette foi est
         assimilée à un intégrisme fanatique qui
         serait "dangereux" et qu'il conviendrait de limiter dans son
         action prosélyte.
         
         
-  
         
         
- Là, hors forum, je
         dois dire que c'est une interprétation qui m'a
         choqué. Car pour combattre ce qui serait un
         intégrisme fantasmé, on risque d'imposer un
         intégrisme bien réel celui là: celui de
         décider ce qui est bon ou mauvais, digne ou non de
         faire partie de la CEV. Bien sûr chacun est libre de
         décider, c'est le but du vote auquel sont soumis les
         postulants, mais il y a des règles de choix. Et
         manifestement le refus pour les raisons qui ont
         été données n'entre pas dans ces
         critères.
         
         
-  
         
         
- Je découvre que la
         religion (bien souvent abusivement assimilée à
         la foi et inversement) à des opposants farouches,
         prêts à empêcher ceux qui croient
         d'exprimer cette foi. Autant je le comprends pour des
         véritables fanatiques qui entendraient donner des
         règles à suivre et feraient preuve
         d'intolérance, autant je ne le comprends pas vis
         à vis de ceux qui simplement disent ce en quoi ils
         croient.
         
         
-  
         
         
- Il me semble que le rejet
         de la religion est tel qu'il obscurcit la capacité de
         discernement en englobant dans un vaste amalgame tout ce qui
         à trait à Dieu. Ce n'est pas la
         première fois que je constate cette défiance,
         avec un mélange du passé et du présent,
         des actions de l'église il y a des siècles,
         des interdits du pape, de l'hypocrisie de certains
         pratiquants... Hop, tout ça bien mixé, dont on
         ne garde que le plus mauvais pour rejeter tout en
         bloc.
         
         
-  
         
         
- Manichéisme habituel
         au sujet duquel je vais bien devoir me faire une
         raison...
         
         
-  
         
         
- Si je suis du genre
         à trop me "prendre la tête", je crois qu'il y a
         beaucoup de gens qui décident un peu vite, et avec un
         peu trop de certitude de ce qui est "bien" et "mal", "blanc"
         ou "noir". Et il est amusant de constater que les
         mêmes peuvent être les premiers à
         critiquer ce comportement ches les grands de ce monde,
         notamment un certain président des USA, pour ne pas
         le nommer...
         
         
-  
         
         
- Cette incapacité
         à se rendre compte que nous reproduisons les
         comportements que nous entendons dénoncer (une
         variante de la paille dans l'oeil du voisin et de la poutre
         qui est dans le notre) me laisse toujours songeur: et moi,
         en quoi ne vois-je pas la poutre qui est dans mon
         oeil?
         
         
-  
         
         
- Moi qui si souvent suis
         surpris par l'intolérance des autres, quelle est la
         mienne?
         
         
-  
         
         
- Qu'est-ce même que la
         tolérance?
         
         
-  
         
         
- Où commence et
         où finit la liberté.
         
         
-  
         
         
- Questions infinies
         auxquelles je ne crois pas un jour trouver de
         réponses...
         
         
-  
         
         
-  
         
         - -----------------
         
         
-  
         
         
           
- En relisant mon texte, il
         me revient un souvenir en tête.
         
         
-  
         
         
- Si je dis "Témoins
         de Jehovah", je pense que tout le monde voit
         immédiatement ces gens qui viennent par deux,
         toujours bien habillés et très polis, qui
         essaient de nous fourguer leur revue "La tour de garde".
         Généralement ils sont éconduits sans
         ménagements (d'après ce que les gens en
         disent...) ou au mieux poliment, mais fermement.
         
         
-  
         
         
- Peur de quoi? D'être
         embrigadé de force dans cette "secte" (le terme me
         semble impropre)? Peur de perdre du temps? Peur de tenter
         l'aventure du questionnement? Je ne sais pas.
         
         
-  
         
         
- Pour ma part, j'ai
         essayé un jour le dialogue, il y a une dizaine
         d'années. Parce qu'il n'est pas dans mes habitudes
         d'envoyer promener les gens, je leur ai expliqué
         calmement que je n'étais pas intéressé.
         Par quelque questions habiles (ils sont très habiles,
         avec toutes les réponses déjà
         rôdées) ils sont parvenus à me pousser
         à m'interroger moi-même: pourquoi ne
         voudrais-je pas discuter avec eux? Etais-je vraiment
         convaincu par la religion qui m'avait été
         enseignée? Me convenait-elle totalement?
         
         
-  
         
         
- Rapidement je me suis rendu
         compte que je n'avais pas de réponse à donner
         à chaque fois. Nous avons du discuter une heure, sur
         le pas de la porte. Je ne voulais pas les faire entrer au
         début, puis nous avons gardé cette position
         peu accueillante pour le dialogue.
         
         
-  
         
         
- Que croyez-vous qu'il se
         soit passé? Et bien ils ne m'ont pas convaincu
         (généralement il faut de solides arguments
         pour me convaincre de quelque chose...), mais ils avaient
         réussi à placer le doute dans mon
         esprit.
         
         
-  
         
         
- Nous avons convenu d'un
         autre rendez-vous pour approfondir un peu. Oui oui, j'ai
         volontairement accépté qu'ils
         reviennent, vous avez bien lu! Et le manège s'est
         même reproduit plusieurs fois.
         
         
-  
         
         
- Je leur avait bien
         précisé que je n'entendais pas du tout suivre
         leur enseignement, que je ne souhaitais pas leur faire
         perdre leur temps, mais que nos discussions
         m'intéressaient et me faisaient me poser des
         questions. Ils étaient d'accord, malgré le
         risque clairement évoqué qu'ils repartent sans
         m'avoir convaincu.
         
         
-  
         
         
- Les discussions
         étaient très courtoises, mais
         opiniâtres. Nous ne cédions pas sur nos
         convictions respectives. J'étais en profond
         désaccord sur des points capitaux (comme le refus des
         transfusions) et trouvais leur vision de l'avenir
         extrêmenent naïve et cruelle pour ceux qui ne
         seraient pas "sauvés".
         
         
-  
         
         
- Je crois bien que devant ma
         détermination le jeune couple qui nous
         démarchait s'est senti un peu "juste". Il m'arrivait
         de les coincer et ils n'avaient pas les réponses
         à toutes mes objections. Un jour un "ancien" est venu
         accompagner notre démarcheur habituel. Il n'avait pas
         son esprit relativement ouvert et je n'ai pas du tout
         accroché avec son dogmatisme. Je
         préférais faire vaciller sur ses convictions
         mon jeune interlocuteur. Je le sentais plus humain. Pour un
         peu, je me demandais si je ne le faisais pas un peu douter.
         Mais je savais qu'il était repris en main au sein de
         sa communauté qui veillait à ce qu'aucun doute
         n'aie place.
         
         
-  
         
         
- Un jour, avec Charlotte
         (beaucoup plus passive que moi dans ces discussions, et
         moins patiente), nous avons même accepté (un
         peu en traînant les pieds quand même) de nous
         rendre à une de leurs "messes" (je ne me souviens
         plus du terme qu'ils emploient). Nous n'avançions
         plus vraiment dans nos discussions et notre interlocuteur
         nous assura que nous pourrions nous rendre compte par nous
         même de toute la ferveur, de l'amitié, et je ne
         sais plus quoi qui aurait pu nous enthousismer.
         
         
-  
         
         
- Expérience
         décisive... mais négative. Une espèce
         de pseudo réflexion sur la bible qui consistait en un
         prêche totalement convenu, sans aucune ouverture
         d'esprit. Mais le pire, ce furent les soi-disant "questions"
         que les témoins posaient "spontanément" (tu
         parles!) et auxquelles d'autre témoins tout aussi
         "spontanés" répondaient un texte
         récité par coeur! Rien qui ne
         dépassait, aucune initiative possible. Quant à
         "l'amitié" qui était censée
         régner, nous l'avons perçue comme des
         politesses de façade, des sourires plaqués...
         Nous avons été abasourdis de tant de
         conventions et de règles, avec un respcet dû
         aux anciens et une impossibilité manifeste de penser
         autrement que l'enseignement prévu.
         
         
-  
         
         
- Apparemment nous avions eu
         la chance d'avoir un interlocuteur encore peu
         imprégné, ou alors particulièrement
         ouvert à la discussion malgré ses convictions
         solides...
         
         
-  
         
         
- Nos rencontres ont
         céssé dès ce jour et nous lui avons
         expliqué que vraiment nous n'étions pas faits
         pour ce genre d'endoctrinement. Il à proposé
         de repasser nous voir six mois plus tard. Ce qui fût
         fait, mais sans enthousiasme. Nous lui avons dit que notre
         impression était inchangée et nous nous sommes
         quittés cordialement, lui l'air un peu
         déçu, nous bien contents.
         
         
-  
         
         
- On pourrait penser que nous
         avons perdu beaucoup de temps à discuter pour
         finalement en rester au point de départ et qu'il
         aurait mieux vallu les renvoyer dès le premier
         jour.
         
         
-  
         
         
- Mais ce serait trop
         simple!
         
         
-  
         
         
- D'abord, je peux maintenant
         parler des témoins de Jehovah en connaissance de
         cause (du moins pour la phase d'"approche") et
         démentir un certain nombre de faussetés
         énoncées à leur égard. Je suis
         aussi la preuve qu'on peut très bien discuter
         longuement sans risquer la conversion, ni le
         harcèlement ensuite. Mais c'est peu important.
         
         
-  
         
         
- Ce qui est à mes
         yeux importants, c'est qu'ils me les ont ouverts, les yeux,
         justement. Avec toutes ces questions que je me suis
         posées, les réflexions approfondies que nous
         avons eu sur la bible, la foi, la religion, Dieu, etc...
         c'est toute une remise à plat de ce que l'on m'avait
         enseigné que j'ai pu faire.
         
         
-  
         
         
- Je suis maintenant
         très clair sur mon rapport avec la religion
         catholique qui m'avait été inculquée et
         que j'ai pratiquée avec une certaine assiduité
         pendant toute ma jeunesse: je ne me sens plus en faire
         partie.
         
         
-  
         
         
- J'ai pu extraire ce qui me
         semblait sain, les valeurs en lesquelles je crois, et me
         défaire de tout un folklore dont je n'avais pas
         vraiment pris conscience auparavant. Sans adhérer
         à la religion des témoins de Jehovah, j'ai pu
         quand même prendre suffisamment de recul pour
         m'extraire de la mienne.
         
         
-  
         
         
- Et rien que pour ça,
         ça vallait la peine de discuter des heures.
         
         
-  
         
         
- Alors maintenant quand je
         lis tous les poncifs qui sont déballés sur la
         religion, l'endoctrinement, l'hypocrisie des pratiquants et
         autre généralités, je ne peux que me
         dire «ils ne savent pas de quoi ils parlent».
         Parce que la crainte vient de ce qu'on ne connaît pas,
         ou mal. Personnellement je n'ai aucune crainte vis à
         vis du prosélytisme catholique quand je vois dans
         quelle société informée nous vivons. Je
         me sens tout à fait apte à discuter avec des
         détracteurs de la religion, comme avec des adeptes
         convaincus. Parce que je suis passé d'un bord
         à l'autre, mais sans aucun rejet violent. C'est une
         longue réflexion qui m'a permis de bien mesurer les
         limites et les possibilités de la foi et de son moyen
         de transmission qu'est censée être la
         religion.
         
         
-  
         
         
- Je me situe dans une
         position entre-deux (médiane, comme j'aime à
         dire) qui me permet de regarder avec amusement les
         gesticulations verbales des partisans et détracteurs
         de la religion catholique. Avec extrapolations possibles
         à d'autre religions.
         
         
-  
         
         
- Et ça, dans un pays
         où les discussions sur la religion sont rarement
         évoquées (tabou surprenant, vu le poids de
         cette religion dans l'histoire de notre
         société), je ne regrette pas d'avoir pu le
         faire grâce à des interlocuteurs
         passionnés... fussent-ils Témoins de
         Jehovah.
         
         
-  
      
 
 
 
- 
   
 
 
      -  
      
      
-  
      
      
- Dérouiller les
      doigts
      
      -  
      
      
-  
   
 
 
      - Lundi 26 août
      
      
         -  
         
         
- Reprise de contact avec le
         clavier. Quelques hésitations avant de cliquer sur
         les icônes adéquates, fautes de frappe plus
         nombreuses qu'à l'habitude. Je ne pensais pas qu'en
         seulement deux semaines mes automatismes seraient
         déjà déréglés.
         
         
-  
         
         
- Deux semaines pendant
         lesquelles je me suis fort bien passé de cet
         ordinateur et des contacts internet. Non pas que je n'y ai
         jamais pensé, mais que lorsque ça m'arrivait
         (en passant devant des cyber-cafés par exemple) je
         n'y pensais que pour constater que je ça ne me
         manquait pas. Toutes les discussions en cours, les diverses
         bisbilles étaient devenues insignifiantes. Seules
         comptaient quelques personnes qui ont ma sympathie mais dont
         je ne m'inquiétais pas pour seulement deux semaines
         de silence.
         
         
-  
         
         
- Hier soir, un bon moment
         après être rentré, je suis allé
         voir mon courrier. 75 messages sur mes différentes
         boites. Au moins les 3/4 de pub, pas mal de mails
         professionnels, des avis de mise à jour. Aucun
         message perso. Il semble que tout le monde était en
         vacances ou au ralenti.
         
         
-  
         
         
- Lu le forum qui m'absorbait
         tant. Aucune envie de participer. Juste un petit message que
         j'ai commenté (c'est là que j'ai
         constaté l'engourdissement de mes doigts...).
         
         
-  
         
         
- Clic sur la CEV
         pour voir les derniers développements du forum
         puisqu'il y avait en cours une discussion sur la religion.
         Plus de forum sur la CEV! Aucune explication. Je file sur
         divers journaux susceptibles d'en parler et tous sont mis
         devant le même fait: fermeture sans préavis et
         sans explications.
         
         
-  
         
         
- Ça me gonfle! Cet
         autoritarisme infantilisant me fait puissamment chier. Que
         le forum ferme une nouvelle fois, soit, je peux le
         comprendre, mais que ce soit fait sans explications, alors
         là non, pas d'accord. D'autant plus qu'apparemment il
         n'y a pas eu de débats particulièrement
         houleux.
         
         
-  
         
         
- Bon, il semble que la CEV
         soit devenue quelque chose d'un peu trop grand. Eva
         exprime parfaitement ce que je peux ressentir. Voila des
         mois que je sais que cette communauté de diaristes ne
         pourra pas gonfler indéfiniment. Nous sommes trop
         divers dans notre approche du journal, de maturités
         trop disparates. Tout groupe tend à se diversifier,
         puis se dissocier. La CEV est un excellent outil recensant
         les diaristes francophones, avec un système
         d'information sur les mise à jour qui est
         précieux. Mais ce ne peut plus être un lien au
         sein d'une communauté qui n'existe plus (a-t-elle
         seulement existé un jour?). Une communauté
         n'existe pas seulement parce qu'on pratique une
         activité avec les mêmes outils, à savoir
         un clavier et internet.
         
         
-  
         
         
- J'ai longtemps
         utilisé ce terme de "communauté de diaristes",
         mais davantage comme un idéal que comme une
         réalité. J'espérais, en me fondant sur
         une certaine forme de diarisme, que nous pouvions former
         cette communauté, mais j'y renonce. Les liens ne se
         forcent pas. Ils se créent spontanément.
         Différents cercles qui se recoupent plus ou
         moins.
         
         
-  
         
         
- D'ailleurs, en lisant les
         "liens" que la plupart affichent sur leur site, on constate
         l'existence de ces différents cercle
         d'interlecture.
         
         
-  
         
         
- Le diarisme virtuel prend
         son essor, ce qui est bien normal. Il échappe de plus
         en plus à toute connaissance approfondie. Qui peut
         maintenant savoir ce qui se passe dans ce fourmillement en
         perpétuelle augmentation? Si Philippe Lejeune voulait
         maintenant rédiger un livre comme "Cher
         écran", il aurait forcément un ton
         radicalement différent. Le coté "petit groupe"
         n'existe plus. Il n'y a plus le diarisme virtuel, mais
         des diarismes. Et cette diversification
         ne s'arrêtera pas. Je ne sais pas si c'est
         forcément un avantage, mais ce qui est sûr
         c'est qu'il faut l'accepter comme tel.
         
         
-  
         
         
- Ce qui se passera
         certainement, c'est une multiplication des cercles, certains
         "officiellement" avec un site consacré, et d'autres
         informellement, par un jeu de liens entre journaux du
         même genre.
         
         
-  
         
         
- Je suppose que ceux qui
         suivent les webrings anglo-saxons peuvent prédire ce
         qui se passera pour nous autres francophones...
         
         
-  
         
         
- Je souhaite bon courage
         à ceux qui étudient de l'extérieur
         notre pratique et son évolution. Je pense
         particulièrement à mademoiselle O.
         
         -  
         
         
-  
         
         
- _________
         
         
         
-  
         
         
- Bon, en fait je voulais me
         laisser quelques jours avant de réinvestir le domaine
         internet et je constate que je replonge direct. Je pense
         quand même que je prends de plus en plus de
         recul.
         
         
-  
         
         
- __________
         
         
         
-  
         
         
- Coup de coeur du jour pour
         la section "Je parle trop" du journal d'Ann Enomy. J'aime beaucoup le ton
         entraînant de cette jeune femme. Ça
         pétille, ça va un peu dans tous les sens,
         c'est simple, spontané et bien écrit.
         
         
-  
         
         
- J'aimerai écrire
         avec cette spontanéité...
         
         
-  
         
         
- Ouais, ben ça ne
         tient qu'à moi!
         
         
-  
         
         
- ___________
         
         
         
-  
         
         
- J'ai envie de changer des
         trucs dans ce journal. Bouger un peu.
         
         
-  
         
         
- Parfois je voudrais
         recentrer mes identités, d'autres fois je voudrais
         fractionner mes écrits. Contradictoire, comme
         d'habitude... Un site qui regroupe tout, ou plusieurs types
         de pages? Accessibles à tous, ou avec des publics
         différents?
         
         
-  
         
         
- Envie de davantage de
         liberté. Me libérer de moi, des contraintes
         que je me crée, pour plaire/ne pas déplaire.
         Fait chier...
         
         
-  
         
         
- Oups, ça m'a
         échappé...
         
         
-  
         
         
- J'aimerai trouver la
         liberté de ton, mais maîtriser
         l'écriture. Simple l'écriture, hein! Je ne me
         sens pas tenté actuellement par une forme
         élaborée. Juste un français à
         peu près correct. Mais libérer les mots,
         libérer le personnage.
         
         
-  
         
         
- Hrgggnnn, je sens que
         ça vient doucement, au fil des mois. Mais que c'est
         long! Faudra bien un jour que je me relise pour que je
         mesure le chemin parcouru (s'il y en a un!). Mais ce n'est
         pas encore le moment. Pas assez changé encore.
         
         
-  
      
 
 
 
- 
   
 
      -  
      
      
- Y m'énerve
      l'aut'
      
      
-  
      
      
- Mardi 27 août
      
      
-  
      
      
- 11 h 50
      
      
-  
      
      
- Je réfléchis au
      ton que j'ai employé hier, avec mes "fait chier!". C'est
      du langage parlé ça... 
      
      
-  
      
      
- Question: peut-on rester
      spontané tout en voulant garder un langage correct,
      policé, lisible? Autre question: est-ce
      intéressant de laisser mes petites révoltes qui
      ne regardent que le petit monde des diaristes?
      
      
-  
      
      
- Euh... je commence vraiment
      à me dire que je devrais avoir différentes
      sections dans mon journal, selon la portée plus ou moins
      générale que je souhaite donner à mes
      écrits. Du genre textes aboutis et
      réfléchis d'un coté, et réflexions
      sur le vif ailleurs. Le problème c'est que les textes
      aboutis risquent de faire vachement le mec qui se prend au
      sérieux et qui s'imagine avoir un message important
      à délivrer. Un peu mégalo quoi...
      
      
-  
      
      
- Puis c'est pas évident
      à combiner avec une lecture au quotidien. Faudrait que
      je trouve un truc qui indique dans quelle section à lieu
      la mise à jour. Pis ça complique aussi pour la
      lecture d'un coup de plusieurs entrées...
      
      
-  
      
      
- Ouais, faut que je cogite
      ça encore.
      
      
-  
      
      
- Hop, je retourne à mon
      boulot d'un clic de souris.
      
      
-  
      
        
- -------------------
      
      
-  
      
      
- 23h59
      
      
-  
      
      
- Bon, je voulais faire un petit
      compte-rendu de mes vacances, mais l'actualité
      diaristique m'en a empêché.
      
      
-  
      
      
- J'en parle ou j'en parle
      pas?
      
      
-  
      
      
- Boaf, ça se saura vite
      dans le petit monde des diaristes. Figurez-vous (ouais, je
      parle à mes lecteurs, y'en a qui croient que je me cause
      à moi tout seul...) qu'un forum de remplacement de celui
      de la CEV est apparu. Et sur ce forum, il est question de la
      critique des journaux des autres. Thème vachement
      original, n'est-ce pas? Et qui c'est qu'est pris pour inaugurer
      ça? Devinez un peu?
      
      
-  
      
      
- C'est un journal au style
      «pompeux et ampoulé à
      souhait»,
      «réflexions pseudo-profondes qui bien
      souvent se résument en une suite de poncifs et autres
      lieux communs».
      Diantre, habillé pour l'hiver le diariste! Vous ne
      devinez pas de qui il s'agit? Attendez, parce qu'en en plus
      c'est «typiquement le diariste qui écrit pour
      les autres, sans vouloir se l'avouer."» Bigre, y aurait-il des
      diaristes qui n'écrivent pas pour les autres? Oui, sur
      papier en général. Mais si on écrit sur le
      net, je subodore que c'est parce qu'on a envie/besoin
      d'être lu.
      
      
-  
      
      
- Bon, vous avez reconnu celui
      que vous lisiez, je suppose. Vous avez vraiment des goûts
      de chiotte, désolé de vous l'apprendre... Et en
      plus vous vous êtes faits avoir, parce que vous imaginiez
      que j'écrivais que pour moi et que je savais même
      pas que vous étiez là à zyeuter
      derrière mon épaule. Raté!
      
      
-  
      
        
- Ben finalement, ça ne
      me dérange pas plus que ça. Enfin... pas trop. Ce
      qui m'inquiète c'est que ça me travaille quand
      même et que ça risque d'influencer ma
      manière d'écrire pendant un certain temps.
      
      
-  
      
      
- La preuve, déjà,
      c'est pas vraiment mon style là.
      
      
-  
      
      
- Y m'a énervé le
      gars.
      
      
-  
      
      
- Et puis comme il y a l'adresse
      de mon site, il se peut que des yeux curieux viennent se
      délecter des banalités ampoulées que je
      déverse ici. J'aime pas cette façon de faire.
      C'est parfois un peu charognard (oups, faut pas que je vexe
      d'éventuels futurs lecteurs).
      
      
-  
      
        
- Passons à une vision un
      peu plus éloignée. Je vais profiter de
      l'expérience pour dire ce que je ressens.
      
      
-  
      
      
- - modification
      indéniable de mon écriture. Je m'adresse à
      un double auditoire: celui des habitués et celui des
      curieux potentiels. J'aime pas la foule, j'aime pas quand
      l'attention se focalise sur moi.
      
      
-  
      
      
- - crainte du jugement de ces
      inconnus qui vont d'ailleurs tomber sur cette page qui n'est
      pas du tout représentative (en fait, j'aurais pu faire
      comme si rien ne s'était passé...)
      
      
-  
      
      
- - envie à la fois de
      dire "allez vous faire foutre" à ceux qui viendraient
      ici pour se marrer, mais aussi envie de toucher quelque chose
      chez ceux qui sont intrigués par la critique
      négative qui a été émise.
      
      
-  
      
      
- - pensée
      immédiate: si les journaux doivent être soumis
      à des critiques, l'envie de me mettre "hors-circuit"
      s'imposera rapidement. Parce que je sais qu'on perd sa
      liberté si on sent un environnement potentiellement
      hostile. Comment se sentir en confiance dans un journal
      introspectif si on sait que des gens se marrent en le lisant?
      Le pacte autobiographique c'est que justement la lecture se
      fasse "en
      sympathie", pour
      reprendre un terme de l'APA. On
      n'écrit pas pour se faire critiquer. Les critiques
      perdront leur objet d'existence s'ils s'y livrent.
      
      
-  
      
      
- - je me posais des questions
      sur l'opportunité de décerner des "oscars"
      à des journaux particulièrement bons selon divers
      critères, mais je n'ai jamais été
      favorable à des concours inverses, du genre "le plus
      mauvais". C'est absolument débile comme genre de truc.
      Irrespectueux de l'auteur, blessant, et très
      prétentieux pour celui qui se croit autorisé
      à le faire. La critique risque fort de tendre vers ce
      genre de travers.
      
      
-  
      
      
- J'en resterai là pour
      ce soir.
      
      
-  
      
      
- --------------------
      
      
-  
      
      
- A part ça, mes vacances
      étaient vachement bien. J'vous raconterai ça une
      autre fois.
      
      
-  
      
      
- P'tain (câlisse -
      ndt), y m'a énervé grave (en
      maudit - ndt) l'aut'...
      
      
-  
   
 
 
 
- 
   
 
      -  
      
      
- La suite a donné un
      mauvais feuilleton  qui a été mis à
      part.
   
 
 
 
-  
   
    
   
   - 
   
 Ce que
   j'écrivais il y a un an...
 
 
 
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